21Sep2017

Sinogramme et Origines :

Le sinogramme traditionnel , qui désigne le , illustre le caractère à la fois matériel et immatériel de la notion. Le sinogramme a pour clé le pictogramme  (). Utilisé comme clef pour les gaz, il représente un nuage convectif et signifie l'air. La partie inférieure gauche du sinogramme est le pictogramme (), qui représente des grains de riz et signifie riz. Il symbolise aujourd'hui le souffle vital, puis également l'esprit et la morale. Le caractère complet 氣 exprime ainsi l'idée du riz qui explose.

Le sinogramme décrit donc le  comme étant à la fois aussi immatériel et éthéré que la vapeur et aussi dense et matériel que la céréale. Il signifie également que le  est une substance subtile (vapeur) dérivée d'une substance grossière (céréale).

 

Notion du Qi :

Attribuer à la notion de qi un équivalent global unique tel que ‘’souffle vital’’ revient à restreindre l’étendue de cette notion.

Ainsi, pour essayer de le comprendre, il est important de retenir que, dans la littérature chinoise, le qi fait référence aux notions de mouvement, de transformation, de communication, de fonctionnement et de connexion.

 

Principes :

L’activité du qi est l’une de ses spécificités fondamentales, il est en mouvement constant.

C’est ce principe fondamental et unique qui permet à l’univers et aux êtres de prendre leur forme et de le transformer continuellement.

Il relie en permanence les êtres et les choses, il circule en eux indifféremment.

Il possède / comprend en lui les 2 principes fondamentaux de la tradition chinoise que sont le Ying et du Yang.

L’un est un   lourd, massif, dense, calme, c’est le Yin Qi l’autre est un   léger, subtil, peu dense, dynamique, c’est le Yang Qi.

C’est sous l’effet de ces 2 principes opposés que se créent le mouvement, l’échange, la communication, la transformation.

 

De cette contradiction entre Yin et Yang naissent divers types de mouvements complémentaires : condensation / dispersion, attraction / répulsion, inspiration / expiration, entrée / sortie, contraction / expansion, montée / descente, intériorisation / extériorisation, etc. En médecine chinoise, on les ramène à deux couples fondamentaux qui sont à la base de la physiologie de l’organisme : la montée/descente et l’entrée/sortie.

Quand le circule bien, dans le bon sens, on parle d’harmonie et de fluidité des mécanismes du , dans le cas contraire, on parle de perte de l’harmonie des mécanismes du ou bien de non-fluidité des mécanismes du .

 

Les applications de la théorie du qi dans la médecine chinoise traditionnelle

Dès l’origine de la médecine chinoise le Huang Di Nei Jing Su Wen a souligné l’importance capitale de ces quatre dynamismes (entrée/sortie, contraction/expansion) sans lesquels il ne pourrait pas y avoir de vie.

À ces quatre tendances physiologiques correspondent des tendances pathologiques, lorsque ces mouvements ne se manifestent pas correctement, c’est la maladie qui fait son apparition.

 

Vous l’avez compris, La médecine chinoise se base en grande partie sur la notion du .

On y distingue les liquides organiques, le sang et le , qui est lui-même subdivisé en plusieurs types.

Pour que le circule dans le bon sens et de manière harmonieuse, tous les Zang Fu et les méridiens jouent un rôle.

La notion de  est à l'origine de techniques telles que l'acupuncture qui consistent à stimuler les points de rencontre des méridiens.

 

(references :  wikipédia – Précis de médecine chinoise de Eric Marié)

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